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Nouvelle (en cours) - Géosynergie quantique

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Nouvelle (en cours) - Géosynergie quantique Empty Nouvelle (en cours) - Géosynergie quantique

Message  John_Doe Mer 12 Mai - 12:06

Fragments de journal du Sturmbannführer Joseph Heydrich

... Nous étions dans l'erreur lorsque nous soupçonnions une limite à notre pouvoir.
Les expériences que nous avions entamées en Nouvelle-Souabe et commanditées par le Reichsführer en personne, s'avéraient pleines de promesses.
Le pont Bifrost de la mythologie scandinave, celui qu'Heimdall le dieu gardien surveillait en permanence en vue du Ragnarök,
s'ouvrait depuis quelques mois face à nous. Et personne n'avait encore osé le traverser.
Les légendes de la Terre creuse et de voyages à travers l'Axis Mundi prenaient tous leurs sens en cet instant.
Et le Führer qui allait sous peu nous rendre visite. Nous voulions être certain d'être prêt.
J'ai alors désigné une troupe d'élite de soldats de mon régiment qui passerait à travers le trou béant.
Mais voilà que trois jours étaient passés et toujours pas de rescapés. Peut-être ce maudit passage s'ouvrait-il sur l'enfer finalement.
Puis nous avons subi une tempête de glace digne de l'âge susnommé. Toutes les communications étaient H.S et plus aucun navire n'approchait des côtes tourmentées.
Une nuit, nous avons essuyé un assaut du S.A.S. Nous avons entendu de terrifiantes explosions et le générateur a été détruit.
Puis l'invraisemblable se produisit, le dernier foyer de résistants - dont je faisais parti - se trouva piégé dans le mess.
L'obscurité régnait en maître sur notre vision, et l'horreur déferla dans nos consciences. D'abominables cris inhumains s'engouffrèrent à travers nos oreilles ensanglantées.
A l'instant où j'écris ces lignes je ne parviens toujours pas à accepter que ce n'était pas qu'un effroyable cauchemar.
Et lorsque j'ai senti cette étrange odeur qui les caractérise - l'odeur qu'aurait des excréments s'ils brulaient pendant des millénaires - j'ai couru comme si une créature démoniaque m'avais pris en chasse.
J'ai plongé dans une large crevasse ouverte par un obus et la nuit immortelle étendit son voile sur mon âme fébrile durant une période...

--------------------------------------------------------------------

Les anciens textes sacrés de l'Inde décrivent les Vimanas comme des engins volants aux formes multiples. Il est dit qu'ils peuvent aussi bien se déplacer dans l'air, dans l'eau, sur terre, que dans l'espace.
On raconte que les dieux auraient même fait cadeau d'un petit nombre de ces véhicules aux hommes qui en étaient dignes.
Toutes les mythologies antiques parlent d'exploits héroïques, de divins dons techniques ou encore de miraculeux vols cognitifs.
Mais si les anciens possédaient une technologie semblable, comment se fait-t-il qu'ils l'aient perdue ?



Dossier secret défense N°63987 de l'U.S Air Force


Roswell, Nouveau-Mexique

Dans la nuit du mercredi 2 juillet 1947, un objet volant non-identifié se crashait sur un terrain agricole d'un autochtone.
[...]
Quelques jours plus tard nous récupérions les débris de la machine, ainsi que ce qu'elle contenait.
Chose incroyable le pilote, qui venait sensiblement de l'extérieur de l'atmosphère, était encore vivant.
[...]
Le sergent Black et le médecin en chef de la base ont été désignés pour mener à bien l'interrogatoire.
Son langage - bien qu'apparemment structuré - demeurait pour nous incohérent.
[...]
Heure du décès 9H15, le dimanche 13 juillet.
[...]
Des enregistrements ont été commandités par le président Truman.
Après analyse par les opérateurs compétents de la RAND Corporation, les bandes magnétiques révèlent un discours étrange, un avertissement bien énigmatique que je soumets ici à votre jugement :
"N'ouvrez pas la ??(voie) de manière intentionnelle... Du ??(néant) déferlent les ??(légions)..."
[...]
Après autopsie nous avons découvert que la morphologie de cet humanoïde était en tout point semblable à la nôtre.
Nous sommes actuellement à la recherche de l'origine réelle de cet individu. Déjà des noms ont été évoqués. Communistes. Japon. Survivants du 3ème Reich.
L'enquête poursuit son cours.
[...]
L'aéronef, ainsi que son contenu, demeurent propriétés de l'Air Force. Les différents éléments fonctionnels et annexes seront à terme démontés et transférés vers des firmes privés qui se chargeront de leurs études.
Nous conservons néanmoins le circuit d'alimentation de l'engin - qui pourrait parfaitement se greffer à un autre projet en attente.

--------------------------------------------------------------------

Le frère frappera le frère et les deux tomberont,
Les parents tromperont leur filiation;
Le chaos sera sur la terre, une époque d'adultère,
Le temps de la hache, le temps de l'épée,
Des targes brisées,
Une période de tempête, l'ère des loups,
Jusqu'à ce que le monde s'écroule sur lui-même;
Nul homme n'aura pitié de quiconque.

Völuspa - Les prophéties de la voyante



Une dernière fois je focalisais sur ma respiration - afin que le potentiel du Redflex me plonge dans un état d'alerte constant.
J'entendais le son du vent caressant les feuilles des grands saules en contre-bas dans mon dos. Sans me retourner je sentis le vent se lever.
Au dessus de moi le ciel se faisait menaçant. Au contact de l'air moite ma peau décelait une sensation aérienne électrique et légèrement euphorisante.
Face à moi la sinistre pénombre d'une mine abandonnée - creusée jadis par l'Homme, abdiquée aux éléments et aux bêtes sauvages lorsque les problèmes avaient commencés.
En me concentrant suffisamment je parvenais presque à percevoir son souffle...
Un caillou dégringola le long de la montagne dans ma direction. Et la foudre tomba à quelques centaines de mètres de ma position.
Il était temps à présent. J'avalais la capsule Fanerone mauve et la lumière se fit à l'intérieur de ma cornée.

J'avançais facilement et sans bruit à travers ce dédale lunaire, éclairé par les enzymes de l'étrange liquide synthétique.
Sans répit je traquais la bête depuis bientôt trois jours et elle m'avait conduit dans son sanctuaire suprême.
Elle devait être sur ses gardes. Combien de fois avais-je présentis ma funeste détection par la brutale créature cryptique ;
et alors que je la perdais de vue le temps de vingt inspirations, j'imaginais la roue tourner et m'emporter violemment tandis que la terrible chimère me prenait pour cible.
Pourtant elle continuait tranquillement son périple.
Tout compte fait, peut-être était-ce cette monstruosité radioactive qui me chassait.
J'aboutis finalement à un cul-de-sac vertigineux. Ma pression sanguine s'accrut nettement, l'adrénaline affluait rapidement au cerveau.
Immédiatement je tempérais mon impulsion première et m'attendais à recevoir la créature de plein fouet - déchiquetant mon abdomen, fracturant crâne et membres fragiles.
Mains fermées sur la crosse de mon Desert Eagle, je scrutais le lieu en quête du moindre mouvement, du plus subtil bruit.
Alors que je me décidais à rebrousser chemin, le feulement strident de l'animal survolté meurtrit brusquement et fatalement mes tympans, déstabilisant mon équilibre d'une manière dangereusement délétère.
Un dispositif protecteur se referma automatiquement sur mes oreilles malmenées et j'eus quelques brèves secondes de répit pour contempler l'incroyable marsupial sanguinaire.
La plupart des diables de Tasmanie qui avaient mutés mesuraient environ un mètre, un mètre vingt.
Mais celui-là était clairement plus conséquent. Il devait bien faire trois mètres d'envergure.
C'était d'autant plus sublime qu'en ville, on s'arrachait sa peau aux rubescents reflets indigos.
Mon index droit pressa la détente et le poison neurologique contenu dans les projectiles se diffusa dare-dare à l'ensemble de l'organisme.
Curieusement cela eu pour effet d'accroitre sa contagieuse hystérie, injectant ses yeux d'une surnaturelle phosphorescence écarlate.
Mais j'avais eu juste ce qu'il me fallait de délai pour préparer ma stratégie.
J'empoignais immédiatement mes deux lames radieuses et d'un bond fulgurant, tentais une première approche.
Les deux poignards crépitèrent dès la sortie du fourreau métallique et mon adversaire parut d'abord surpris.
Bien vite il se ressaisit et hasarda un coup de patte grossier que j'esquivais en exécutant une roulade sur la gauche.
Aussitôt je jaillis dans son dos - escomptant fébrilement un contournement tactique triomphant.
Mais le turbulent mastodonte manifesta une impressionnante vélocité en me percutant de son membre duveteux et me propulsa contre la paroi stoïque.
Le souffle court et totalement envahi par la confusion du choc, je parvins à discerner le bruit de la pluie qui commençait à tomber, dehors...


Quand je ressortais de la caverne, la nuit tombait sur le désert au loin. L'orage avait cessé et bientôt une odeur puissante de terre allait s'élever jusqu'à mes narines.
Au moyen de mon visiopad j'ordonnais à mon véhicule - un Omniplan 5000 - de me rejoindre par les airs.
Au bout d'un quart d'heure sa silhouette se dessinait sur l'astre sombrant dans l'horizon chaotique de la cité.
J'attachais solidement la peau encore sanglante et choisis de préférence la voie terrestre pour regagner mon refuge.

Aux abords de la ville, lorsque la jungle fait peu à peu place aux premiers décombres,
j'immobilisais l'Omniplan, récupérais mon butin et commandais à la machine - pourtant civilisée - de se camoufler et de veiller à sa propre sécurité.
La lune resplendissait d'une clarté spectrale tout autour des vestiges délestés de présence humaine.
Je progressais en direction des lumières artificielles. La nature submergeait les restes des anciens édifices et nombreux étaient les petits animaux qui profitaient de la moindre aspérité, de la plus infime zone d'ombre, pour se faufiler et s'ébattre sur cette terre de nouveau vierge.
Puis, singulièrement, à mesure que la concentration d'hommes et de femmes s'accentuait, la végétation s'atrophiait - sans doute que nous respirions trop...
Mais certaines bêtes ardemment téméraires prorogeaient l'étendue de leur virée urbaine - démystifiant par là même, l'archaïque ignorance interspécifique désormais superflue.

Les premiers commerces firent leur apparition - de simples cahutes en tôle s'amoncelant sur le chemin.
Il y avait évidemment de nombreuses boutiques, qui vendaient toutes sortes d'aliments bon marchés, plus ou moins comestibles ;
d'odieux coupe-gorges vaudou dont les écriteaux, sensés attirer l'œil du voyageur en quête d'exotisme, écœuraient plus qu'il ne charmaient ;
de sordides rades puant la pisse, la bière et le sang, d'où s'échappaient le tumulte bruyant de ces ilotes alcoolisés...
A cette heure peu avancée les créatures nocturnes de la cité devaient toujours être en train de se saouler.
Un soir, l'un de ces infâmes cafards m'avait objecté qu'elle braiserait bien si elle restait une journée de plus sous ce soleil si tôt horrible - j'avais probablement mal compris sur le coup.
N'empêche que je faillis trébucher sur sa répugnante dépouille carbonisée.
Une pensée amusante traversa mon esprit : l'alcool devait être la réponse au mystère de l'auto-combustion.
J'entrais dans la tannerie et ne voyant personne hasardais :
"Tu devrais faire le ménage Smoky, t'as une grosse merde engluée devant ta porte."
Le boss surgit de son bureau, une stupéfaction sans réserve se lisait sur sa truffe enfarinée.
Puis reprenant son aplomb, il me rassura :
"T'affoles pas comme ça. Mes gars vont s'en occuper illico."
Sur un claquement de doigt aux vifs relents d'objurgation, deux molosses bondirent hors du taudis.
Des centaines de peaux en tous genres - accumulées au fil des mois comme un trésor inestimable - s'entassaient dans la miteuse bicoque en dégageant une odeur âcre.
A une dizaine de mètres je voyais Smoky qui s'avançait, les bras ouverts.
"Mon ami, entama-t-il avec son éternel sourire enjôleur. Je suis heureux de te revoir, et en vie qui plus est.
Tu as faim ? Tu as soif ? Ou... tu préfères peut-être te détendre un peu avec mes gazelles ?"
Pour toutes réponses il reçut en pleine tête la lourde peau du marsupial et chancelant, la rattrapa de justesse.
"Mon fric !"
Le vieux taulier adipeux et abimé par l'excès d'une vie hasardée vacilla sous la véhémence de mon propos.
Il m'apparut alors comme il était profondément - sans doute jusqu'à sa mort. Capricieux garnement perdu dans un monde sans lois.
Puis ses deux gorilles revinrent. Il laissa tomber l'objet de sa convoitise et fouilla dans ses poches en quête d'une chose bien précise.
La fine tablette métallique voleta jusqu'à mes doigts.
Mille dollars, indiquait la surface rétro-éclairée - je ne pourrais néanmoins les encaisser que le lendemain matin, puisque le centre Comsat devait actuellement être clos, et sous bonne garde.
L'un des porte-flingues du chef ramassa sur le plancher de bois décrépit, le tégument - futur somptueux cache-misère qui ornerait admirablement les épaules d'une acariâtre nantie du cœur de Canberra.
Je m'apprêtais à tourner les talons quand il explosa :
"Randall ! Je te conseille te vite déguerpir si tu ne veux pas rejoindre ta sœur. T'es tricard à vie dans ma ville !
- Ta ville, raillais-je. Misérable larve ! Tu tiens tout juste debout. Je te bouscule à peine que tu vires cramoisi..."
Les deux gardes du corps voulurent me saisir - aussitôt je fis crisser le métal des lames ardentes qui s'embrasèrent instantanément - d'un geste dédaigneux et négligé, il fit mine de les retenir.
La tension s'amplifia tout au long d'un lourd silence calculé, et finalement j'adjugeais :
"A plus tard."

Après une nuit blanche des plus exténuantes, j'assistais paisiblement à l'ouverture du Comsat depuis mon juchoir ombragé.
La milice lourdement armée qui tenait la position affublait ses hommes d'uniformes au sombre éclat.
Tranchant sévèrement sur les nuances locales, la plupart devaient finir paranoïaques, et jouer de la matraque chaque jour - pour qu'aucun n'oublie qui leur permettait de subsister.
Dès qu'ils eurent le dos tourné je regagnais le sol et me fondait dans le décor.
Je ne regardais même pas ce scélérat qui chercha à me faire choir par un aberrant croc-en-jambe.
Il faillit bien s'échauffer quand il vit que sa petite ruse demeurait infructueuse. Mais j'étais déjà loin.
Une voix familière m'interpela :
"Vous avez un message !"
Sur le terminal s'étalait la description d'une nouvelle besogne, commanditée par...
Bons dieux ! Red Bull.
Cela faisait une éternité que le corps des tireurs d'élite de Belligare ne s'était pas réuni.
Certains manquaient désormais à l'appel mais tous gardaient en mémoire les sombres heures des sanglantes campagnes menées à bien par le vieux Tony Den - a.k.a Red Bull.

L'hélicoptère faisait route vers Acapulco - la nouvelle capitale depuis l'hécatombe de Mexico City.
La mission était simple : récupérer un Terraformer X0 et garantir sa sécurité jusqu'en Antarctique.
John_Doe
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Date d'inscription : 12/05/2010

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