Vous prendrez bien un peu de politique...
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Vous prendrez bien un peu de politique...
Plutôt que de chercher à imposer une vision totale
Et forcément biaisée puisque figée et intention d'un esprit imparfait,
Pourquoi ne pas chercher à construire une grande fresque multicolore à notre image...
Nietzsche écrivait : "Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges."
Et puis,
"Ils sont encore à des lieues d'être des esprits libres : car ils croient encore à la vérité."
Grâce à notre mémoire nous pouvons nous rendre compte aisément que nos ancêtres, leurs systèmes d'échanges et leurs modes de gouvernance surannés étaient l'expression d'un instant, d'un besoin.
En fermant les yeux et en nous penchant sur leurs actes, nous pouvons presque voir, sentir, goûter à leurs vies, leurs espoirs, leurs déceptions.
Depuis l'aube des temps, l'Etre vivant n'a finalement traqué qu'une seule et simple chose.
Toujours insaisissable et pourtant si proche...
Comme un fruit sur une branche trop haute, une proie dont on ne flairerait que le suave parfum entêtant, sans jamais la voir :
La quête du bonheur
Et s'il y a des laissés pour compte, c'est sans doute que nos systèmes de pensée demeurent unidirectionnels et imparfaits.
Je veux bien de ton cadeau...
Mais ne compte pas sur moi pour te rendre la pareille !
Ou alors lorsque ça n'empiètera pas sur mon précieux planning.
D'ailleurs pourquoi ne pas pousser le vice à coter cette nouvelle valeur - le temps - en bourse.
D'un point de vue sociologique je pense que cela peut être vraiment très intéressant.
Mais revenons-en à la Vérité,
Et au fait qu'aucun être humain n’est apte à diriger d'une manière parfaite et exempte de tout reproche.
C'est l'attribut du pouvoir que de corrompre si la volonté n'est pas assez lourde dans la Balance.
Jadis, lorsque la faute était commise, on se chargeait juste de découper en rondelles notre cher chef de clan mégalomane.
Aujourd'hui les pratiques sont différentes, on s'empresse vite d'occulter les erreurs du passé et on passe le flambeau à son frère fratricide.
Mais si l'Homme est si manichéen et si enclin à jouir de son égo - à la juste mesure de sa cruauté -,
Il doit y avoir moyen de trouver une faille, un échappatoire qui le forcerait, par nécessité, à se confondre avec ce que les sauvages chantaient dans leurs songes.
Respect en toute chose, choix réfléchi et action mesurée sont les atouts d'une vie digne.
Alors que j'avais totalement arrêté de me triturer l'esprit pour le bien de mes frères, somptueux enfants de la Terre, une brillante et pourtant brumeuse idée fit poindre le bout de sa queue, aux alentours de ma conscience, vers 18h30.
"Ah, si nous pouvions ne serait-ce qu'apprendre à communiquer sans parler...
- Mais c'est ce que nous faisons chaque jour,
Me répondit une sage voix éborgnée :
Dans ta communauté humaine, tous tes mouvements sont agencés suivant la présence physique d'objets matériels et des êtres vivants.
Ainsi le langage du corps se fait sentir - pour tout ceux qui savent "goûter de la vie".
Et d'une manière toute subtile,
Vous voici télépathes juste à temps.
Ainsi, au commencement, l'égrégore s'engendra pour rivaliser - talentueusement? - avec son essence.
- Et pourquoi ne pas utiliser ce don pour établir un système empli de sagesse et respectueux de chaque once de vie ?
Nous pourrions ainsi nous accorder dans l'intention de prendre soin de chacun. Oubliant pour quelques instants de vie chatoyants, notre indivi-dualité.
Puis je payais ce que je devais, à cette charmante jeune muse au sourire salvateur et…
L'introspection s'enclencha !
Si nous pouvions nous oublier afin d’aider d'autres personnes que nous-même,
Et si nous pouvions chercher frénétiquement à détruire tout ce qui était étranger,
Le paradoxe apparaissait.
La Peur, monstre funeste et ravageur, était au centre de l'ancienne pratique.
Une fois dissipée, la lumière faisait son entrée.
Salutaire, bénéfique, miraculeuse,
puis insidieusement éblouissante,
cinglante et peut-être même puissamment dévastatrice...
Mais est-ce que les concepts de famille, de clan, de société ne nous avaient pas rapprochés de cette sensibilité tant jalousée, qui fait du don un motif pour se ré-jouir ?
Je tremblais d'une euphorie ponctuelle à l'expression de cette idée sensuelle.
Je savais bien que le moment se rapprochait, et à grands pas qui plus est.
L'un de ces moments de magie universels,
Une pure offrande de sagesse ancestrale,
Une hypothétique Révolution vitale.
Chacun était désormais maître de ses actes et sentait la trique de la Justice immanente, le démanger dans son dos.
Peut-être la religion nous avait-elle apportés plus que nous l'espérions en définitive.
Peut-être la morale imbriquée avait enfin forgé nos âmes incrédules.
Je n'osais l'espérer...
Mais il restait un édifice à construire.
Par les fondations ancestrales s'élèvera la nouvelle cité des dieux.
Inébranlable, puisque éternelle.
Elle saura défier le chaos ambiant et rayonner jusque dans le coeur de nos frères.
J'avais les clés,
Mais aucunes portes ne seyaient.
Peut-être était-elle immatérielle ?
Mais voilà que soudain un flot d'idées de la même trempe vint affluer au seuil de ma conscience :
Chacun était, ou cherchait implicitement à devenir maître dans son domaine.
C'était compris dans le package du bonheur...
ET
Puisque évidemment, les hommes n'étaient pas égaux dans tout les domaines - Lois de la Nature obligent -,
Pourquoi ne pas gouverner les gens vers leurs aspirations primordiales.
Bon très bien ! Monsieur Sarkozy est très fort pour parler et... Et quoi d’ailleurs ?!
Bref...
Sous l'égide de l'universalité, il pourrait très bien faire des animations dans les foyers pour handicapés, ou dans les maisons de retraite,
Là il ne ferait plus le moindre mal. Enfin que...
De même,
Si des personnes sont plus enclines à dispenser leurs services dans des échanges commerciaux savamment orchestrés – et si l'utilité s'en fait sentir - elles pourront exceller et s'en contenter.
Si demain des personnes qui nous gouvernent regardent au fond, tout au fond d'elles-mêmes – là où c’est bien sombre -,
Elles pourraient voir ce qui les fait vibrer ainsi.
Si chacun était réellement à sa place, et si la bonne foi régnait,
Je pense que le monde serait parfait.
Mais voilà,
Nos administrateurs ne daignent même pas se confronter à leur coeur.
Nous voyons actuellement poindre un indice important.
Il s'agit ici de re-sacraliser la manière de rêver la civilisation.
Parlons clairement, si la gauche est si forte pour créer des avancées sociales,
Et si la droite est si maligne quand il s'agit de faire du fric,
Pourquoi ne pas tout simplement les charger de leur spécialité individuelle, de leur domaine d'excellence ; les forcer à s'entendre dans une symbiose incroyable ; et ainsi parfaire la création.
Si nous formions un gouvernement universel, où toute la création se respectait et s'entendait ;
Où chaque humain pouvait à loisir, ressentir ce que c'est que d'être un minuscule brin d'herbe qui pousse dans un champ ;
Si nous pouvions nous confronter à l'autre, sans peur et donc, sans reproches ;
Alors la Vie aurait une autre valeur, une autre saveur…
Nous pourrions ainsi aider le monde à se confondre en lui-même et se fixer pour un instant, dans nos fabuleux chants terrestres et éthérés.
Nous pourrions, chaque moment, apporter notre modeste contribution à l'entreprise Terre,
Par de petites tâches qui joncheraient notre paisible chemin.
Le travail, comme les croisades, ont été inventés pour solutionner ce problème inhérent depuis des lustres :
Je m'ennuie...
Tiens pourquoi je n’irais pas me mettre sur la tête avec mon voisin ?
Juste histoire de m'occuper, ça à l’air marrant...
Aaahh, si chacun y mettait du sien,
Nous pourrions abolir la monnaie...
Mais pas les dettes !
Merci Karl
Et forcément biaisée puisque figée et intention d'un esprit imparfait,
Pourquoi ne pas chercher à construire une grande fresque multicolore à notre image...
Nietzsche écrivait : "Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges."
Et puis,
"Ils sont encore à des lieues d'être des esprits libres : car ils croient encore à la vérité."
Grâce à notre mémoire nous pouvons nous rendre compte aisément que nos ancêtres, leurs systèmes d'échanges et leurs modes de gouvernance surannés étaient l'expression d'un instant, d'un besoin.
En fermant les yeux et en nous penchant sur leurs actes, nous pouvons presque voir, sentir, goûter à leurs vies, leurs espoirs, leurs déceptions.
Depuis l'aube des temps, l'Etre vivant n'a finalement traqué qu'une seule et simple chose.
Toujours insaisissable et pourtant si proche...
Comme un fruit sur une branche trop haute, une proie dont on ne flairerait que le suave parfum entêtant, sans jamais la voir :
La quête du bonheur
Et s'il y a des laissés pour compte, c'est sans doute que nos systèmes de pensée demeurent unidirectionnels et imparfaits.
Je veux bien de ton cadeau...
Mais ne compte pas sur moi pour te rendre la pareille !
Ou alors lorsque ça n'empiètera pas sur mon précieux planning.
D'ailleurs pourquoi ne pas pousser le vice à coter cette nouvelle valeur - le temps - en bourse.
D'un point de vue sociologique je pense que cela peut être vraiment très intéressant.
Mais revenons-en à la Vérité,
Et au fait qu'aucun être humain n’est apte à diriger d'une manière parfaite et exempte de tout reproche.
C'est l'attribut du pouvoir que de corrompre si la volonté n'est pas assez lourde dans la Balance.
Jadis, lorsque la faute était commise, on se chargeait juste de découper en rondelles notre cher chef de clan mégalomane.
Aujourd'hui les pratiques sont différentes, on s'empresse vite d'occulter les erreurs du passé et on passe le flambeau à son frère fratricide.
Mais si l'Homme est si manichéen et si enclin à jouir de son égo - à la juste mesure de sa cruauté -,
Il doit y avoir moyen de trouver une faille, un échappatoire qui le forcerait, par nécessité, à se confondre avec ce que les sauvages chantaient dans leurs songes.
Respect en toute chose, choix réfléchi et action mesurée sont les atouts d'une vie digne.
Alors que j'avais totalement arrêté de me triturer l'esprit pour le bien de mes frères, somptueux enfants de la Terre, une brillante et pourtant brumeuse idée fit poindre le bout de sa queue, aux alentours de ma conscience, vers 18h30.
"Ah, si nous pouvions ne serait-ce qu'apprendre à communiquer sans parler...
- Mais c'est ce que nous faisons chaque jour,
Me répondit une sage voix éborgnée :
Dans ta communauté humaine, tous tes mouvements sont agencés suivant la présence physique d'objets matériels et des êtres vivants.
Ainsi le langage du corps se fait sentir - pour tout ceux qui savent "goûter de la vie".
Et d'une manière toute subtile,
Vous voici télépathes juste à temps.
Ainsi, au commencement, l'égrégore s'engendra pour rivaliser - talentueusement? - avec son essence.
- Et pourquoi ne pas utiliser ce don pour établir un système empli de sagesse et respectueux de chaque once de vie ?
Nous pourrions ainsi nous accorder dans l'intention de prendre soin de chacun. Oubliant pour quelques instants de vie chatoyants, notre indivi-dualité.
Puis je payais ce que je devais, à cette charmante jeune muse au sourire salvateur et…
L'introspection s'enclencha !
Si nous pouvions nous oublier afin d’aider d'autres personnes que nous-même,
Et si nous pouvions chercher frénétiquement à détruire tout ce qui était étranger,
Le paradoxe apparaissait.
La Peur, monstre funeste et ravageur, était au centre de l'ancienne pratique.
Une fois dissipée, la lumière faisait son entrée.
Salutaire, bénéfique, miraculeuse,
puis insidieusement éblouissante,
cinglante et peut-être même puissamment dévastatrice...
Mais est-ce que les concepts de famille, de clan, de société ne nous avaient pas rapprochés de cette sensibilité tant jalousée, qui fait du don un motif pour se ré-jouir ?
Je tremblais d'une euphorie ponctuelle à l'expression de cette idée sensuelle.
Je savais bien que le moment se rapprochait, et à grands pas qui plus est.
L'un de ces moments de magie universels,
Une pure offrande de sagesse ancestrale,
Une hypothétique Révolution vitale.
Chacun était désormais maître de ses actes et sentait la trique de la Justice immanente, le démanger dans son dos.
Peut-être la religion nous avait-elle apportés plus que nous l'espérions en définitive.
Peut-être la morale imbriquée avait enfin forgé nos âmes incrédules.
Je n'osais l'espérer...
Mais il restait un édifice à construire.
Par les fondations ancestrales s'élèvera la nouvelle cité des dieux.
Inébranlable, puisque éternelle.
Elle saura défier le chaos ambiant et rayonner jusque dans le coeur de nos frères.
J'avais les clés,
Mais aucunes portes ne seyaient.
Peut-être était-elle immatérielle ?
Mais voilà que soudain un flot d'idées de la même trempe vint affluer au seuil de ma conscience :
Chacun était, ou cherchait implicitement à devenir maître dans son domaine.
C'était compris dans le package du bonheur...
ET
Puisque évidemment, les hommes n'étaient pas égaux dans tout les domaines - Lois de la Nature obligent -,
Pourquoi ne pas gouverner les gens vers leurs aspirations primordiales.
Bon très bien ! Monsieur Sarkozy est très fort pour parler et... Et quoi d’ailleurs ?!
Bref...
Sous l'égide de l'universalité, il pourrait très bien faire des animations dans les foyers pour handicapés, ou dans les maisons de retraite,
Là il ne ferait plus le moindre mal. Enfin que...
De même,
Si des personnes sont plus enclines à dispenser leurs services dans des échanges commerciaux savamment orchestrés – et si l'utilité s'en fait sentir - elles pourront exceller et s'en contenter.
Si demain des personnes qui nous gouvernent regardent au fond, tout au fond d'elles-mêmes – là où c’est bien sombre -,
Elles pourraient voir ce qui les fait vibrer ainsi.
Si chacun était réellement à sa place, et si la bonne foi régnait,
Je pense que le monde serait parfait.
Mais voilà,
Nos administrateurs ne daignent même pas se confronter à leur coeur.
Nous voyons actuellement poindre un indice important.
Il s'agit ici de re-sacraliser la manière de rêver la civilisation.
Parlons clairement, si la gauche est si forte pour créer des avancées sociales,
Et si la droite est si maligne quand il s'agit de faire du fric,
Pourquoi ne pas tout simplement les charger de leur spécialité individuelle, de leur domaine d'excellence ; les forcer à s'entendre dans une symbiose incroyable ; et ainsi parfaire la création.
Si nous formions un gouvernement universel, où toute la création se respectait et s'entendait ;
Où chaque humain pouvait à loisir, ressentir ce que c'est que d'être un minuscule brin d'herbe qui pousse dans un champ ;
Si nous pouvions nous confronter à l'autre, sans peur et donc, sans reproches ;
Alors la Vie aurait une autre valeur, une autre saveur…
Nous pourrions ainsi aider le monde à se confondre en lui-même et se fixer pour un instant, dans nos fabuleux chants terrestres et éthérés.
Nous pourrions, chaque moment, apporter notre modeste contribution à l'entreprise Terre,
Par de petites tâches qui joncheraient notre paisible chemin.
Le travail, comme les croisades, ont été inventés pour solutionner ce problème inhérent depuis des lustres :
Je m'ennuie...
Tiens pourquoi je n’irais pas me mettre sur la tête avec mon voisin ?
Juste histoire de m'occuper, ça à l’air marrant...
Aaahh, si chacun y mettait du sien,
Nous pourrions abolir la monnaie...
Mais pas les dettes !
Merci Karl
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